L’autonomie des personnes handicapées compte parmi les nombreux défis que la société doit relever. En parcourant le mystake casino avis, j’ai réalisé à quel point le monde numérique peut offrir des opportunités d’inclusion pour tous. Force est de constater que le chemin à parcourir reste long. Le terme « autonomie », souvent assimilé à celui de l’indépendance, sous-entend la liberté. Qu’il soit physique, psychique, mental ou sensoriel, le handicap représente une barrière pour participer activement au développement économique et social. Empêcher une personne d’agir selon son autonomie, c’est bafouer sa liberté.
Les différentes notions liées à l’autonomie
On ne peut dissocier l’autonomie de certaines notions clés, dont l’inclusion, la liberté, et l’empowerment. Elle peut être appréhendée sous différents angles. La Convention Internationale des Droits des Personnes Handicapées (CIDPH) cadre l’exercice des droits et libertés fondamentales de toutes les personnes en situation de handicap. D’ailleurs, celle-ci fait de l’autonomie un des critères qui doivent prévaloir dans l’élaboration des politiques à leur destination.
D’un point de vue médical
L’autonomie suppose l’expression de la liberté de choix du « patient ». Elle désigne également l’aptitude de la personne à mener des actes de la vie courante et à s’intégrer dans la société sans l’assistance d’autrui. Dans ce sens, le concept renvoie au principe de l’indépendance fonctionnelle évaluée sur la base de l’accomplissement des tâches quotidiennes, dont la nutrition, les déplacements, l’habitation, la communication, le travail, etc.
D’un point de vue social
Le terme indique le droit pour toute personne de déterminer librement les règles auxquelles elle se soumet. Il correspond à la philosophie du mouvement de lutte contre la discrimination et le non-respect des droits. Dans ce sens, il reflète le principe de l’autodétermination qui se traduit par la possibilité pour un individu de choisir librement sa conduite et ses opinions, hors de toute pression extérieure. Ce principe revêt deux formes : la capacité d’exécution et la capacité de décision.
Dans les pays anglo-saxons, il est sujet d’autoreprésentation ou « self-advocacy » : un mouvement des personnes en situation de handicap mental qui veulent parler en leur nom propre sans se faire représenter.
Autonomie et empowerment
L’empowerment correspond à un processus qui promeut la reprise de la confiance en soi, la reconnaissance en soi et l’inclusion dans le monde social et professionnel en tant qu’acteur de sa propre vie et de ses soins.
Les moyens pour renforcer l’autonomie des personnes en situation de handicap
Plusieurs moyens existent pour favoriser l’autonomie des personnes en situation de handicap.

Information et sensibilisation
La sensibilisation consiste à fournir des informations afin de susciter un changement d’état d’esprit chez les personnes en situation de handicap en passant du statut bénéficiaire passif à un statut contributeur actif. Cette transformation de la façon de penser semble importante pour surmonter les obstacles comportementaux, institutionnels et physiques qui peuvent se présenter dans la communauté.
Les aides techniques
Les aides techniques désignent les objets issus des innovations et progrès technologiques permettant aux personnes en situation de handicap d’exercer des activités plus facilement. Elles favorisent l’accès à leurs droits fondamentaux : pouvoir se déplacer, communiquer, se nourrir, être scolarisé, vivre chez soi, être embauché, etc. Autrement dit, ces individus sont et restent les acteurs de leur vie. Les plus connus sont les fauteuils roulants, les appareils auditifs et les cannes blanches.
Un ajustement du milieu social
Le but consiste à assurer la jouissance de tous les droits humains et les libertés fondamentales sur un pied d’égalité. On peut par exemple recourir à un interprète en langage des signes pendant les réunions pour aider les personnes avec un handicap auditif. Pour celles avec un handicap visuel, un logiciel de reconnaissance vocale sera de mise.
Développement de l’identité personnelle
La construction de l’identité personnelle pour un handicapé se traduit notamment par les caractéristiques de l’individu : l’image de soi, la reconnaissance de soi, la confiance, les attitudes et les aptitudes. Tout cela dépend évidemment des relations quotidiennes forgées à travers la société.
Citoyenneté et participation à la vie communautaire
Il s’agit ici de l’interaction avec le milieu social. Une organisation des personnes handicapées reste envisageable pour promouvoir et protéger leurs intérêts. Elle est impliquée dans un large éventail d’activités permettant l’épanouissement personnel des handicapées.
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Procédures institutionnelles d’autonomisation
Des séries de mesures et d’initiatives en matière de politique, de droit, et de pratiques constituent des conditions favorisant l’autonomie des personnes handicapées. Par la même occasion, celles-ci facilitent leur intégration sociale et professionnelle. Il s’agit notamment des mesures :
• visant à accroitre l’indépendance financière par l’intermédiaire de la sécurité sociale et de programmes de promotion de l’emploi ;
• ayant pour but de lutter contre la discrimination et d’assurer l’égalité des chances pour contrebalancer les inégalités existantes.
• visant à mettre en place des milieux de vie adaptés dans la société
• permettant de réduire les entraves administratives liées à l’accès aux services publics en fournissant des informations accessibles et pertinentes.
• visant à accroitre l’implication des personnes handicapées dans le processus de prise de décision.
Pour finir, les politiques en faveur des personnes handicapées doivent se fonder sur l’inclusion, la citoyenneté, l’accès au droit et l’accessibilité de tous à l’information et aux services publics.